mardi 21 février 2012

Rien ne s’oppose à la nuit

Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre.
Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.

1 commentaire:

  1. Ce livre, est, selon moi, l'un des meilleurs qui m'aura été donné à lire jusqu'à présent.
    Une histoire familiale bouleversante, faite de description psychologique de chacun des protagonistes de cette biographie réalisée tout en finesse, sur la maman de l'auteure, Delphine de Vigan (No et moi, Les heures souterraines..).
    Bien sûr, âme trop sensible s'abstenir, ce livre aborde le douleureux problème de la maladie psychique, à travers la psychose maniaco-dépressive dont était atteinte la mère de D. de Vigan.

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