jeudi 25 avril 2013

Ne t'éloigne pas

Harlan Coben
 
A Atlantic City, un soir de février, deux personnes disparaissent à la sortie d'un club de la ville : "Cassie", jeune et jolie strip-tease, et Stewart Green, bon père de famille et habitué du club. Dix-sept ans après, Cassie, qui s'appelle désormais Megan, mène une vie rangée. Épouse d'un riche avocat, la jeune femme a troqué ses tenues sexy pour celles d'une mère de famille respectable. Mais si elle a enterré son passé sous une lourde chape de secrets, elle ne peut s'empêcher de regretter sa vie d'avant… De son côté, Ray Levine, son ex-petit-ami, se morfond dans une vie de paparazzi de seconde zone, hanté et brisé par le souvenir de cette terrible soirée, dix-sept ans plus tôt.
Mais de Stewart Green, aucune nouvelle. Résolu à percer le mystère de cette affaire, l'inspecteur Broome poursuit l'enquête, et ne tarde pas à découvrir d'autres disparitions suspectes qui surviennent chaque année, à la même date. Mais quels sont les motifs de ce "Tueur du Mardi Gras ?". Pourquoi s'attaquent-ils aux habitués du club ? Une nouvelle disparition va tout faire basculer. Pour Megan, Ray et Broome, l'heure est venue de renouer avec le passé et d'affronter ses lourds secrets…

Je nous trouve beaux

Cyril Montana
 
 
On peut avoir quarante ans, une femme, deux enfants, un métier et se conduire comme un ado plus que border line. Surtout quand on a été élevé par des parents soixante-huitards, qu'on vient de perdre sa grand-mère adorée et que son propre fils vient de fuguer. Je nous trouve beaux est le portrait drôle et tendre d'un quadra qui a autant peur de vieillir que de ne pas être à la hauteur de ses responsabilités de père au sein d'une famille recomposée.
Et qui est prêt à tout pour s'en libérer.

Le Testament américain

Franz Bartelt
 
Le village de Neuville s'enorgueillit d'avoir vu naître, à la faveur d'un accident d'avion, l'illustre Clébac Darouin, milliardaire américain. Celui-ci est resté reconnaissant à ce coin de campagne de lui avoir permis de voir le jour, et il inonde le bourg de ses bienfaits. Son dernier cadeau est le plus somptueux : il offre par testament aux Neuvillois un cimetière hors normes. Chaque habitant y aura sa tombe, vaste comme une maison.
La cité funéraire se bâtit à l'abri de murs, et chacun y a son petit palais de marbre. Le nouveau cimetière va bientôt attirer les journalistes (dont la jeune et trop excitante Anne-Marie), mais aussi quelques complications inattendues... On retrouve ici l'univers inimitable de Franz Bartelt, et son style formidable de précision, d'ironie et de roublardise.

Roi mon père

Olivier Sebban
 
Un père de famille, universitaire, dont l'ex-femme ne respecte pas le droit de garde de ses deux fils, décide de les enlever. Tous trois s'exilent au coeur d'une région montagneuse et reculée, dans une bergerie désaffectée que le père a acquise auprès d'un vieil homme sous une fausse identité. Leur vie s'organise autour de tâches rudes, essentielles à leur survie. Les premières neiges et l'isolement sapent peu à peu le lien qui les unit.
Malgré l'amour du père pour ses fils, malgré son rêve obstiné et fou de régénération dans la pureté des hauteurs, le manque maternel s'installe. Le père a bien rencontré une femme à qui il a acheté des chevaux et qui est devenue sa maîtresse, mais celle-ci s'est éprise de lui et représente une menace. Après avoir passé l'hiver de justesse, il n'aura qu'une obsession : mettre ses enfants à l'abri de toute présence féminine, au-delà de la frontière et de leur pays natal.
Récit d'un amour infernal, d'une peur, et d'une rédemption impossible, ce roman est aussi une aventure métaphysique, l'odyssée d'un désastre où la nature détruit l'oeuvre, renvoie froidement l'homme à sa juste mesure.

Fleur de cimetière

David Bell

Tom et Abby Stuart avaient tout pour être heureux : un mariage parfait, une vie confortable et une merveilleuse petite fille de douze ans, Caitlin. Jusqu’à ce que Caitlin disparaisse sans laisser de traces. Pendant un temps, le couple s’accroche à tous les espoirs, toutes les fausses pistes, mais cette vaine attente et le poids de la culpabilité finissent par avoir raison de leur mariage, brisant leur vie à jamais.
Quatre ans plus tard, Caitlin réapparaît, sale, hirsute, et pourtant étrangement calme. La jeune fille refuse d’expliquer ce qui lui est arrivé. Et lorsque la police arrête un suspect lié à l’affaire, Caitlin refuse de témoigner contre lui, laissant les Stuart face à une seule alternative : abandonner l’espoir que justice soit faite, ou prendre les choses en main. Pour Tom, lancé dans une quête obsessionnelle de la vérité, commence alors un voyage qui le conduira à explorer la part d’ombre des êtres qui lui sont chers et à affronter ses propres démons.
Mais rien de ce qu’il a vécu jusqu’alors ne l’a préparé à ce qu’il s’apprête à découvrir. A travers ce premier roman, thriller psychologique implacable et étouffant, David Bell interroge le lien père-fille et fouille sans relâche les blessures les plus intimes.

Chercher la femme

Alice Ferney

Serge est brillant, entreprenant, narcissique. Marianne est sincère, ardente, déterminée au bonheur. Cherchez la femme raconte "l'histoire totale" de leur couple. Sous les yeux du lecteur, il se forme, s'établit, procrée, s'épanouit, subit l'épreuve du temps et la déchirure de l'infidélité... Nos destinées affectives sont-elles libres ? De quel poids pèsent les rêves et les échecs de la génération précédente ? Quelles forces obscures (le passé, l'enfance, l'origine sociale, l'argent, la carrière professionnelle, les convictions, les valeurs) sont à l'oeuvre dans la vie conjugale et menacent cet entrelacs fragile de deux solitudes engagées l'une envers l'autre ? En forme d'étude de caractères, Cherchez la femme est un livre captivant, plein d'intelligence et d'humour, qui démonte a posteriori les mécanismes délicats d'un mariage et, ce faisant, dévoile à ses personnages les secrets de leur modeste épopée.
Avec une écriture passionnée, Alice Ferney observe le stupéfiant voyage du couple, ses ravissements et ses dépressions, ses défenses et ses décompositions. Elle retrouve les mots de l'illusion et ceux de la querelle, ceux du rapprochement et ceux de la défaite. Ceux surtout qui permettent de répondre à la question que l'état de grâce renvoie toujours aux lendemains : qu'est-ce que "s'aimer" veut dire ?

La femme de nos vies

 
Didier Van Cauwellaert
 
Elle m’a sauvé la vie en m’offrant le plus fascinant des destins. J’avais quatorze ans, j’allais être éliminé en tant qu’attardé mental, mais grâce à elle on m’a pris pour un génie précoce. J’étais gardien de vaches, et je suis devenu le bras droit de plusieurs prix Nobel. Je lui dois tout : l’intelligence, l’idéal, l’insolence, la passion. Cette héroïne de l’ombre, d’autres l’ont fait passer pour la pire des criminelles.
Je viens enfin de retrouver sa trace, et je n’ai que quelques heures pour tenter de la réhabiliter.

Les pieds bandés


Li Kunwu

Après Une vie chinoise (Prix de la bande Dessinée historique - Blois 2010, Prix Ouest-France Quai des bulles 2010), Li Kunwu revient avec un one-shot édifiant sur la coutume chinoise des pieds bandés.

mercredi 24 avril 2013

Adolf Hitler - La séduction du diable

Laurence Rees
 
« Le résumé de ma vie : essayer sans cesse de convaincre autrui.» Adolf Hitler Adolf Hitler était un improbable chef d’État haineux, incapable de nouer des relations normales avec quiconque, refusant de débattre des questions politiques – et pourtant il reçut le soutien de tout un peuple. Comment un personnage aussi antipathique a-t-il bien pu fasciner des millions de gens ? Hitler est responsable, entre autres, de l’invasion de l’Union soviétique et de la Deuxième Guerre mondiale.
Un criminel de guerre sans précédent dans l’histoire du monde. Pourtant, et ceux qui l’ont connu en attestent, il pouvait exercer une étrange attraction sur ses interlocuteurs. Dans ce document passionnant, Laurence Rees examine la nature même de la séduction qui émanait du dictateur et analyse le rôle que le prétendu « charisme » d’Hitler a pu jouer dans son succès. Aboutissement de vingt années d’écriture et de recherches sur le Troisième Reich, ce livre est une étude remarquable de l’homme et du cerveau qui ont déclenché cette folie destructrice.
Un document historique passionnant et novateur qui s’appuie sur des documents totalement inédits.

Le roman des Tsars

Vladimir Fédorovski
 
Le Roman des tsars est un ouvrage de révélations. Vladimir Fédorovski propose des clés originales pour déchiffrer les énigmes des tsars et éclairer leurs zones d'ombre. Les nouvelles techniques scientifiques, notamment l'examen de l'ADN, permettent à l'auteur de mener l'enquête pour suivre l'histoire de ces tragédies sans nom : Pierre le Grand tue son fils, Catherine II organise le coup de force où son mari est assassiné, le tsar Ivan VI devient le masque de fer russe, prisonnier numéro 1 qui est à son tour éliminé, un marquis français manque de devenir maître de la Russie, le tsar mystique Alexandre I ferme les yeux sur l'assassinat de son père, sans parler des secrets de l'attentat meurtrier conte Alexandre II ou des massacres de la famille impériale par les bolcheviks en 1918.
Paradoxalement, cet ouvrage est aussi un livre d'actualité. Poutine joue avec finesse, induisant la référence à l'empire des tsars comme symbole de l'ordre et de la grandeur du pays. On saisit ici le pont historique établi par Vladimir Poutine qui se voit lui-même en réincarnation du premier des Romanov choisi par la Providence pour sauver le pays après "le temps des troubles post-communistes", au nom de la puissance de la Russie.

Fleur de tonnerre

                                 Jean Teulé
C’était au temps où l’esprit des Lumières et le catéchisme n’avaient pas soumis l’imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l’Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu’on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche.
De tous, l’Ankou, l’ouvrier de la mort, était le plus craint, et c’est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l’esprit de la petite Hélène Jegado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l’enfant minuscule se persuada qu’elle était l’incarnation de l’Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang.
Après avoir empoisonné sa propre mère qui l’avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein.
Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour où elle s’attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles. Hélène Jegado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.

L'enfant qui rêvait d'étoiles

Pascal Rabaté
Depuis plus de dix ans, Aymeric Mantoux suit l'évolution de la cuisine de Yannick Alléno. Des sous-sols du restaurant du Scribe, où s'accomplissent dans l'anonymat les petits gestes de la grande cuisine, aux ors du Meurice qui brillent de ses trois étoiles, il a assisté à l'avènement d'un des plus grands chefs contemporains. Si Yannick Alléno, aujourd'hui à la tête d'un empire de dix-sept affaires sur trois continents, a imposé avec force sa cuisine moderne sur la planisphère de la gastronomie, c'est en puisant dans ses racines et la culture de son terroir parisien populaire.
Le dessinateur Pascal Rabaté s'est penché sur le destin exceptionnel de ce "môme". Sans clichés, en privilégiant l'observation, il restitue ici un récit d'une humanité qui ne laissera personne indifférent.

La Décision

                                              Isabelle Pandazopoulos

Un matin, Louise, excellente élève de Terminale S, a un malaise en plein cours de maths. Quelques instants plus tard, elle accouche seule d'un enfant dont elle ne savait rien, qu'elle n'a pas attendu encore moins désiré. Assaillie de questions, Louise, la jeune fille sans histo croit devenir folle. Pourtant l'évidence est là : ce bébé de 3,3 kg, son fils. Comment l'accepter ? Soutenue par sa famille, ses amis et les professionnels qui l'entourent, Louise va découvrir la vérité et réapprendre à vivre.
Pour son deuxième roman, Isabelle Pandazopoulos, révélée par le succès de On s'est juste embrassés, ose aborder avec infiniment de délicatesse un sujet dérangeant et mal connu.

Avis de libraire
Louise demande à sortir de cours car elle se sent mal. Peu après, elle accouche dans les toilettes d'un petit garçon. Pour elle et pour son entourage, c'est la stupéfaction. Comment est-ce arrivé, alors qu'elle n'a jamais eu de rapports sexuels ? Et surtout, que faire de cet enfant ? Un roman choral choc qui traite avec beaucoup de délicatesse d'un sujet difficile : le déni de grossesse. à partir de 15 ans.

Mes cheveux fous

Neil Gaiman et Dave Mc Kean
Bonnie rencontre un garçon à la chevelure fabuleuse, si dense et si longue que les oiseaux y font leur nid, que les tigres y chassent et que les chasseurs s’y perdent comme dans la jungle la plus hostile. Le jeune homme raconte même que des voyageurs en montgolfière admirent l’étendue infinie de ses cheveux, tandis que des galions pirates et des poulpes s’y meuvent comme dans l’océan le plus profond.
C’en est trop pour Bonnie qui entend mettre un peu d’ordre dans la folie de cette chevelure. Elle présente, triomphante, un peigne… mais est soudain, sans avoir eut le temps d’en user, aspirée par le labyrinthe fantastique des cheveux de son ami. Elle y met bon ordre et s’y trouve si bien qu’elle y demeure, heureuse comme un millionnaire. Déjà primés pour leurs précédentes collaborations sur des albums jeunesse (Le jour où j’ai échangé mon père contre deux poissons rouges et Des loups dans les murs), Gaiman et McKean associent à nouveau leur talent autour de ce conte graphique, où les textes de l’auteur suivent les ondulations folles de la chevelure représentée par le plasticien, où les mots et la poésie se fondent dans l’image, trouvant harmonieusement leur place au sein du fantastique chaos visuel de l’album.

Blue Exorcist

 Kazue Kato

Rin et ses camarades aspirants exorcistes sont chargés de traquer un fantôme qui hante un parc d'attractions. Amaimon, "roi de la terre", profite de l'occasion pour passer à l'action. Il attaque Rin et lui subtilise le kômaken, le sabre coniuratoire que lui avait remis Shirô, son père. Ses flammes bleues jaillissent alors dans un flux incontrôlable...




Tome 4

Kin et ses camarades participent à un camp d'entraînement qui déterminera s'ils sont aptes ou non à prends part à des missions réelles. L'objectif de l'exercice est tout simple : rapporter au camp de base une lanterne Mais elle s'avère si énorme que pour espérer la traits porter, il leur faut abandonner l'idée de compétition et s'entraider ! Kin prend alors conscience de l'importance d'avoir des amis pour le soutenir, sans se douter que l'intrigant Méphisto complote encore dans son dos...

Une famille aux petits oignons - Histoire des Jean-Quelque-Chose

 
 
Quand on est une famille de six garçons, impossible de s'ennuyer un seul instant. Surtout avec Jean-A. qui veut toujours être le chef, le club des agents secrets de Jean-B., Jean-C. qui ne comprend jamais rien, Jean-D. alias Jean-Dégâts, les poissons rouges de Jean-E. et le bébé Jean-F. qui n'arrête pas de pleurer... sans parler du déménagement, des bagarres avec la bande des Castors et des cousins Fougasse aux oreilles décollées... Heureusement que papa est un as du bricolage et que maman est très organisée !